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Chargé en 1615 par Marie
de Médicis d'édifier un palais sur le modèle du palais Pitti de Florence,
Salomon de Brosse opta pour un plan traditionnel, flanquant les pavillons
centraux de deux pavillons d'angle en saillie à haute toiture d'ardoise
et surmontant le portail d'entrée d'un dôme octogonal représentatif du style
Louis XIII. La décoration
de l'édifice fut notamment confiée à Rubens, qui exécuta un cycle de vingt-quatre
tableaux illustrant la vie de la reine, aujourd'hui conservé au musée du
Louvre. Considérablement agrandi par Jean-François Chalgrin, puis par Alphonse
de Gisors au XIXe siècle, l'édifice abrite aujourd'hui le Sénat de la République
française. (Michel Langrognet)
Le Sénat, seconde assemblée parlementaire, élue au suffrage universel indirect, représentant les collectivités territoriales et les Français installés à l'étranger. Dans le système français de bicamérisme, tel qu'il a été institué par la Constitution de 1958, le Sénat, également appelé Chambre haute, partage l'initiative législative avec l'Assemblée nationale. |
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Ville du nord de la France, chef-lieu
d'arrondissement du département de l'Aisne, en région Picardie, sur la Marne. La ville
est un centre industriel diversifié. Ses principales activités sont les constructions
mécaniques (matériel agricole, en particulier), mais aussi l'électronique et
l'agroalimentaire.
Les ruines d'un château du VIIIe siècle surplombent la ville, dont la principale curiosité est la maison natale de Jean de La Fontaine. Passez le curseur de la souris sur la photo de gauche pour obtenir une vue de l'intérieur de la maison de La Fontaine. |
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Château de la commune de Maincy (Seine-et-Marne), près de Melun, bâti par Le Vau pour le surintendant Fouquet et décoré par Le Brun, avec des jardins de Le Nôtre (1656-1661). Il annonce l'art de Versailles. |
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Nom sous lequel sont réunies les cinq académies.
Des cinq académies abritées par l'institut de France, l'Académie française est la plus ancienne : elle fut fondée en 1634 sous la protection du cardinal de Richelieu, avec l'ambition d'en faire, selon la définition donnée en 1663 par l'abbé d'Aubignac, « une compagnie de personnes libres et détachées de l'obligation d'instruire le public, qui voulussent joindre ensemble leur étude et leur travail ». Officialisée en 1635 par Louis XIII, l'Académie tient d'abord ses réunions chez Valentin Conrart, qui prend le titre de "Premier secrétaire"; elle se réunit ensuite à la Chancellerie, puis, jusqu'à la Révolution, au Louvre. Indépendants vis-à-vis de l'Université comme de toute forme de mécénat, les Académiciens s'arrogent très vite la fonction de gardiens des bons usages de la langue; cette fonction se concrétise par une réunion hebdomadaire, destinée à la correction et à la mise à jour d'un "Dictionnaire de la langue française" édité par l'Académie, et par la distribution d'un grand nombre de distinctions, de bourses et de prix littéraires. |